mardi 29 septembre 2009

fin du WE


et pour finir en beaute, on admire le coucher du soleil de Byblos...

waaaaaaaaaaaw que c'est booooooooo!

...et petit viron dans un monastere Grec-Orthodoxe (dont j'ai malencontreusement oublie le nom...)





Nastya la russe,

Vue du Monastere,

Louise et Nastya

lundi 28 septembre 2009

et puis, petite balade dans des ruines, pres du temple d'Echmoun



on attendra pour les photos

Ben, oui, je m'étais décidée a' choisir la solution de facilité et seulement poster des photos, mais voila que la technologie en a décidé autrement!

Petit passage donc a Saida pour admirer les ruines du fort Croises, construit en 1227... il résiste plutôt bien au temps et aux assauts de la mer, mais notre guide nous prévient alors que nous passons sous des arcades: les clefs de voutes peuvent s'effondrer a tout instant, ne vous attardez pas trop...

Balade tranquillou par la suite le long de la jetée, entre les vendeurs de barbe a papa, de goyaves, de cacahouètes, de ballons, etc... ambiance très familiale- les mômes se poursuivent a coups de mitraillettes en plastiques (assez bien imitées je dois dire, les soldats postés un peu partout ont les mêmes!), les jeunes filles en talons de 10 cm s'essayent a des petits tours de poneys, papa et maman fument un narguilé...life is beautiful quoi!

On se perd ensuite un peu dans le souk qui a ete recemment renove- dommage tout est ferme car el Eid est un jour ferie pour celebrer la fin du Ramadan... on nous ouvrira tout de meme le musee du savon...

48h sur la côte


Le week-end dernier s'est déroulé sous le signe des retrouvailles écossaises- mes amis terminaient une folle épopée en voiture commencée un mois plus tôt en Allemagne. Nous en avons profité pour faire un petit tour de la côte, guidés par des amis libanais.

vue de Saida..

vendredi 18 septembre 2009

Sea view





En se balandant le long de la Corniche...
La batisse bleue est le fameux restaurant Al Darwini où j'ai déguste l'Iftar.

Saifi Market




At Saifi market, you get a small collection of organic products made by local producers- don't know how genuine it is as I've only seen tourists there, but I guess efforts are being made...
I was tempted by fig jam and honey...

Quelques rues





Un petit aperçu des rues de Beyrouth... ce quartier est entièrement en rénovation.

Vue de mon balcon


nuit beyrouthine...

22h. Gemmayzé. Je suis au centre du quartier des sorties, la rue des bars et des boites, « our party territory » déclare Marina. La jeunesse dorée du quartier se retrouve- ça claque, ça brille. Les nanas, superbement maquillées, habillées avec des décolletés dont la profondeur me font penser au saut de l'ange, la cascade la plus haute du monde, couleurs, talons supra aiguilles, brillants &co. Les mecs croulent sous des litres de gel- comme on dit, a chacun son sale goût!!

Mais très bonne ambiance: les bars sont vraiment sympas : tous un petit caractère un peu différent, des tables agréables, des décors sympas et class, on a envie de faire partie de cette foule qui s’amuse. Et puis nous finissons par aller danser au Gardel, endroit fétiche de mes nouvelles amies si j’ai bien compris : le mix de musique est vraiment sympa, un peu de hip-hop, de techno (avec un super remix de Santiano qui a mis tout le monde sur la piste de danse !), ensuite variations orientales, et pour finir, un peu de latino…

Foyer de la Sagesse



La vue de ma chambre, premier matin ...

Voici la chambre dans le Foyer de la Sagesse qui m'a accueillie pour ma première nuit Beyrouthine.

jeudi 17 septembre 2009

Au bout d'une semaine...

Et je suis toujours en vie!


A l'approche d'un grand WE (because jour férié lundi et mardi en raison de la fin du ramadan), laissez moi justement raconter le repas célébrant la fin du jeune de la journee de vendredi dernier.

19h, Al-Darwini. C’est le restaurant qui donne sur la mer. Je dis bien LE restaurant qui donne sur la mer. Il ne figure pas dans mon Petit Futé « Liban », normal, car je pense que les prix doivent être, à l’image des seins d’une libanaise friquée, surgonflés au silicon. Mon portefeuille déglutie difficilement quand je pousse la porte d’entrée en compagnie de Misha, collègue et amie de bureau, mais j’ai accepté cette invitation- c'est organisé par le boulot.

On nous installe sur les canapés en forme de « U » (le groupe en prend quand même trois ), où, sur les tables, une multitude de petits plats nous attendent. J’ai malheureusement pas retenu les noms, mais c’était vraiment exquis : feuilles de vignes fourrées, houmous divers et variés, salade libanaise (pas de taboulé), et d’autres mets. On croque ici et là, c’est vraiment super bon. Et puis, alors que l’on a plus faim, on apporte une espece de byriani (sans curry) au mouton, avec des noix de cajou, pistaches, raisins grillés. Trop bon. Sans oublier le dessert : une sorte de crème caramélisée sur tous les côtés- bref, ma cellulite adore, et mon palais aussi.

Mais surtout le cadre est exceptionnel, et je découvre les personnalités de ceux qui vont partager mon quotidien pendant les trois mois à venir. Je parlerai surtout de « Peter » ici, Pierre de son vrai nom, et je ne comprends pas pourquoi on lui colle un nom en anglais alors qu’il ne maîtrise pas cette langue-

Peter m’explique la vie difficile qu’on les jeunes professionnels libanais- ils gagnent des salaires de misère, et cumulent deux à trois boulots en même temps afin de pouvoir s’offrir une vie décente. Mais cela marque le début d’un cercle vicieux, car, comme le déclare Misha un peu plus tard : « We work like dogs during the day, so during the night, we party like crazy », et plus ils vont ‘party like crazy’, plus ils auront besoin d’argent, et plus ils auront besoin d’argent, plus ils vont devoir bosser, plus ils vont vouloir ‘party like crazy’, etc., etc.…

Ils m’ont dressé un portrait assez négatif de la société libanaise : à leurs yeux, l’appât du gain est sa seule raison de vivre, tout le monde court après l’argent, et le dépense en faisant claquer les billets, pour que ça se sache, pour que ça se voit, et pour que ça se répète. Le moral social, et les relations sociales voir familiales sont influencées par la santé de l’économie. Misha me disait : You know, if a husband, who is rich, and can afford many things for his wife, suddenly looses his job, then she’s going to go looking somewhere else for money security… Bon sang mais c'est bien sur! What are a girl's best friend again?

Un avion passe au loin, Misha fait une blague : « tiens, un avion israélien ! ». Voyant mon air interrogateur, elle répond en riant- mais non Maud, ne t’inquiète pas, ils ne viendront pas tout de suite. « Do you think they will bomb again ? » -'Bien entendu, ils le feront, c’est toujours comme ça avec les Israéliens'. En tous cas, "Salomon est juif", ça fait pas rigoler par ici.

Et puisqu’on parle de guerre, autant aborder la guerre civile : "so do you think it could happen again ?' La réaction est immédiate, bien sur que non ! 'Notre génération a appris a revivre ensemble' car c’est une tradition que la guerre avait brisé « ça a cassé la tradition de vivre ensemble » me répète Peter. Misha prend le repas en exemple : tu vois, nous sommes chrétiens, et pourtant nous partageons les traditions musulmanes puisque nous célébrons l’Iftar avec Mohammed, Alia, ect (nos collègues musulmans), et pour les traditions chrétiennes, ils feront la même chose avec nous. Peter rajoute : la date d’anniversaire du début de la guerre, le 19 avril, beaucoup d’activités inter-communautaires sont organisées afin que tous se mélangent.

Ils se montraient très positifs, un avis pas partagé par Marina, l’amie de Misha que j’ai rencontré par la suite, car, très gentiment, Misha m'a invitée a prendre un verre avec ses amies après ce fameux iftar. Sur la question des religions, elle me répond: « People go back to their roots ». On se côtoie, mais on ne vit pas forcément ensemble, et s’il y a des problèmes, on retourne toujours vers sa communauté.

Affaire a suivre donc....

mercredi 9 septembre 2009

Depuis 24h...

Arrived safely in Beirut, after a rather long lay-over in Frankfurt. My landing and installation went smoothly: The "Jesuit-Taxi"(authentique!), reserved by the student hall I was going to spend the night in, was on time. I didn't stay long in the "Foyer de La Sagesse" since I went the next morning straigh to my new Lebanese home: my dad's friend's appartment situated in Achrafieh.

Since then, I've been wandering around Beyrouth, trying to find my way to the Economic and Social Fund for Development (ESFD) without getting too lost, which, considering my inexistent orientation skills, is quite an acheivement! Beyrouth has the particularity of having very little road signs...

So far, I've been very surprised at the amount of newly constructed buildings around the city: everywhere, new and luxurious buildings are emerging, mostly as bank offices or luxury stores. Even the mosques and churches get their share of renewal, which gives this overall bizarre impression of fake, movie-made, decor.

Had as well my first day at the office today: got to read all the powerpoint presentation slides about the ESFD, their different projects, their objectives, ect... Everyone was very welcoming, and, although I don't get much of what is going on (as they all speak in arabic), I can feel that there is a great friendly atmosphere between them.

Voici donc pour les premieres 24h au Liban- desolee aux lecteurs francophones, mais c'est plus facile d'ecrire des messages en anglais!

a bientot pour de plus amples nouvelles!
Md